Soins de la mouffette

 

Les soins sont les mêmes sur beaucoup d’animaux mais diffèrent ici et la. C’est pour cela que je vais essayer de vous dire les soins à apporter à votre mouffette.

 

Les griffes :

L’usure des griffes est différente selon si la mouffette vie à l’intérieur ou à l’extérieur. Mais aussi, si elle a de quoi user ses griffes longues et solides (souche de bois). Le grattoir pour chat faut oublier !!!

Il faut couper les griffes de temps en temps et plus souvent si elle vie a l’intérieur. Utiliser de la lumière vive pour voir la veine à l’intérieur de la griffe. Attention à ne pas couper la veine !!!

 

Vaccins :

Les mouffettes, comme les autres animaux doivent être vaccinées contre certaines maladies. Malheureusement, elles peuvent attraper des maladies concernant les chiens.

Il s'agit notamment de:

  • Toux du chenil
  • Hépatite Contagieuse Canine (HCC)
  • Parvovirose
  • Leptospirose
  • La rage
  • La maladie de carré

Vaccin pouvant être utilisé pour la mouffette : Canigen CHPPi LR et le TC Pi ou Pneumodog

Les premiers vaccins sont à faire à 8 semaines (10 semaines si la mère est vaccinée car il y a encore les anticorps donnés par celle ci). Les rappels devront être faits à 3 mois puis tous les ans.

Le vaccin de la rage n’est pas obligatoire sauf voyage dans un autre pays, si vous habitez dans un département officiellement déclaré atteint de rage ou si vous allez dans un camping….  Le statut de " département officiellement déclaré atteint de rage " est levé par arrêté du 30 avril 2001.

Toute fois, si votre mouffette mordait quelqu’un :

-          Si votre mouffette a été correctement vaccinée, elle sera mise en observation chez un vétérinaire, puis rendu à son propriétaire.

-          Si elle n’a pas été vaccinée, elle sera mise en observation puis vacciné avant d’être rendu à son propriétaire ou euthanasié…

Informations sur chaque maladie prisent sur : http://sites.google.com/site/veterinaireneis/informations-pratiques/8---vaccination/maladies-infectieuses-du-chien

 

MALADIE DE CARRÉ

Ce virus existe sur tous les continents. La transmission se fait par contact direct entre chiens, mais aussi indirectement par voie nasale et aérosols. L'animal peut également s'infecter au cours d'une promenade en forêt, car la faune sauvage (telles les loutres et les martres, les visons et les râtons laveur) peut également être porteuse de la maladie. Le virus est excrété par toutes les sécrétions corporelles.
La maladie apparaît surtout chez le chien de 4-6 mois, mais peut aussi toucher les chiens de tout âge.
Les symptômes sont peu spécifiques: inappétence, fièvre, sécrétions nasales et oculaires. L'évolution de la maladie diffère selon les organes atteints. Ainsi l'animal peut présenter des infections gastro-intestinales avec diarrhées, des infections pulmonaires ou des infections du système nerveux. Cette dernière, souvent fatale, provoque des tremblements, des changements de comportement, des problèmes d'équilibre, des paralysies ou des crises d'épilepsie.
Comme l'évolution de la maladie peut être très variable, il faut la suspecter chez le tout jeune chien malade, surtout celui dont l'origine et le passé vaccinal sont incertains. Ceux qui survivent à une infection peuvent en garder des séquelles comme une coloration brune des dents ou un épaississement des coussinets plantaires.

HÉPATITE CONTAGIEUSE CANINE (HCC)

L'agent responsable, un adénovirus, existe seulement chez le chien (et la mouffette). Des porteurs sains, ainsi que des chiens malades sont les principaux vecteurs de cette maladie. Le virus se transmet surtout par les urines, les selles et la salive, soit par contact direct, soit par contact indirect. Il reste très résistant dans le milieu extérieur et peut donc infecter des chiens qui ne sont pas directement en contact avec des animaux malades. Les chiens ayant survécu à une infection, peuvent excréter le virus pendant des mois.
Les symptômes, comme pour la plupart des infections virales, sont peu spécifiques: fièvre, fatigue générale, perte d'appétit avec évolution vers une conjonctivite et un écoulement nasal, des vomissements, de la diarrhée et des douleurs abdominales. (Parfois cette maladie peut se confondre avec la maladie de Carré).
L'affection du foie peut provoquer des perturbations de la coagulation sanguine, une opacification transitoire de la cornée de l'œil et une insuffisance rénale chronique.
En cas d'infection sévère, le chien peut mourir en un laps de temps très court, parfois sans symptômes prémonitoires. Ainsi, les chiots peuvent mourir deux à cinq jours après le contact infectieux. Ceux qui survivent à une infection ont souvent une prise de poids plus faible et une croissance retardée et subissent les séquelles d'une hépatite chronique.

PARVOVIROSE

Le virus responsable de cette maladie est excrété en très grand nombre et sur un laps de temps assez important, par les selles des chiens infectés. La contagion se fait donc principalement par voie fécale-orale. Ces germes, très résistants dans le milieu extérieur, peuvent rester contagieux pendant des années en résistant aux diverses conditions climatiques (chaleur et froid) mais également à certains désinfectants. La durée d'incubation de la maladie est en moyenne de 3-7 jours.
En début de maladie, les principaux symptômes sont fièvre et apathie. Par la suite l'état général du chiot se dégrade rapidement, car il présente une importante diarrhée hémorragique ainsi que des vomissements. Il maigrit et se déshydrate rapidement. Sans soins intensifs chez un vétérinaire, le chiot peut mourir en 1-3 jours. Chez les nouveau-nés, l'infection peut provoquer une mort subite par arrêt cardiaque, sans symptômes préalables.
Bien souvent et malgré des soins intensifs, la parvovirose est mortelle surtout chez les jeunes chiots. Les chiots survivant à l'infection peuvent garder des séquelles au niveau du cœur.
On dénomme à tort la parvovirose canine "typhus du chat", or il n'existe pas de preuve de transmission possible du chat au chien. Par contre, mais rarement, le chien peut être à l'origine d'une contagion du chat.

 

LEPTOSPIROSE

Cette infection est transmise par des bactéries, les leptospires. La survie et la transmission de ces bactéries se font grâce à des réservoirs d'animaux sauvages, et à leur capacité à s'adapter aux sols humides, ainsi qu'aux cours d'eau. Le germe peut survivre pendant un temps assez long dans des flaques d'eau et le chien peut se contaminer en buvant dans ces flaques. L'homme ne transmet pas les leptospires, mais peut s'infecter par contact avec le sang ou l'urine des animaux infectés et porteurs sains. Cette maladie est donc une zoonose.
Des chiens de tout âge peuvent s'infecter, soit par contact direct, soit par contact indirect avec l'urine d'animaux présentant déjà des signes cliniques ou par des animaux porteurs chroniques.
Les premiers symptômes débutent en général 5-24 jours après la contamination. Les animaux présentent souvent de l'inappétence, de la fièvre, une fatigue générale, des vomissements, une infection rénale et des diarrhées dues à une inflammation gastro-intestinale.
Dans les cas graves, la maladie peut évoluer vers des difficultés à se mouvoir et une jaunisse causée par une atteinte du foie. Les chiens malades ne se lèvent plus et ont des douleurs extrêmes si on palpe la région rénale ou hépatique. En général, la maladie est fatale, mais en cas de survie, l'animal peut garder des lésions rénales chroniques.

TOUX DU CHENIL

Cette maladie des voies respiratoires supérieures est souvent appelée par mégarde "toux du chenil". La principale cause en est le fait que souvent ce sont des chiens vivant en étroite communauté (pension, asile...) qui sont touchés. La transmission se fait par voie aérienne, ce qui explique la grande contagiosité de cette maladie, qui se transmet donc très rapidement d'un animal à l'autre.
L'origine de la maladie sont différentes espèces de virus, comme par exemple le virus Parainfluenza et l'Adénovirus. Une surinfection bactérienne peut compliquer la maladie qui peut alors évoluer vers une pneumonie, laquelle est néanmoins rarement fatale.
Une toux sèche persistante, parfois en quintes, affaiblit l'état général de l'animal.
Le vaccin inclus dans plusieurs vaccins combinés ne protège que contre un des virus responsables, à savoir le virus Parainfluenza canin. Il est donc conseillé d'utiliser un vaccin isolé plus complet contre la "toux du chenil" chez les chiens à risque plus élevé (pension, école canine, exposition...).